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pierre-andré taguieff - Page 3

  • Avez-vous lu Céline ?...

    Les éditions Pierre-Guillaume de Roux viennent de publier un essai de David Alliot et Eric Mazet intitulé Avez-vous lu Céline ? . David Alliot a, notamment, dirigé la publication de D'un Céline l'autre (Robert Laffont, 2011), dans la collection Bouquins, et Eric Mazet a publié de nombreux articles consacrés à l'auteur du Voyage au bout de la nuit.

    Ces deux céliniens réputés, avec ce livre, adressent une réponse à Pierre-André Taguieff et Annick Duraffour et à leur pavé, un brin indigeste et exclusivement à charge, Céline, la race, le Juif (Fayard, 2017).

     

    Alliot-Mazet_Avez-vous lu Céline.jpg

    " Rarement un homme de lettres aura déchaîné autant de passions que Louis-Ferdinand Céline.

    Écrivain de génie, mais pamphlétaire antisémite, son attitude pendant l’Occupation ne cesse d’interroger.

    En 2017, deux « historiens » ont publié un livre à charge prétendant faire la lumière sur la face sombre de Céline, où celui-ci est dépeint, entre autres, comme un hideux dénonciateur, et un agent de l’Allemagne.

    Au point qu’on se sent en droit de leur demander : « Avez-vous lu Céline ? »

    Avec précision et rigueur, David Alliot et Éric Mazet répondent aux accusations de ces deux « scientifiques », mettent à mal leurs affabulations et apportent leur propre éclairage sur cette période mal connue de la vie de Céline.

    Ils reviennent également sur le projet des éditions Gallimard de rééditer les pamphlets antisémites de l’écrivain et expliquent pourquoi, assez paradoxalement, il est indispensable et nécessaire de le mener à terme. "

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  • Et la beauté, bordel !...

    Le mensuel L'Incorrect, magazine dirigé par Jacques de Guillebon, vient de publier son troisième numéro. On peut y trouver deux dossiers, l'un intitulé « Refaire chez nous » et l'autre consacré à l'art contemporain, et y lire, notamment, des articles de Pierre-André Taguieff ("La dernière utopie messianique"), de Bernard Lugan ("Libye, vers un retour au réel"), de Hadrien Desuin ("Austria great again"), de Marc Obregeon ("Grandeur et misère du cyberpunk") et de Christine Sourgins ("Que représente l'art contemporain ? ").

    Le sommaire complet est disponible ici.

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  • La revue de presse d'un esprit libre... (36)

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    La revue de presse de Pierre Bérard

    Au sommaire :

    Comme chaque année à la date anniversaire de la manifestation du 17 octobre 1961 orchestrée  par le FLN à Paris, les militants « anticolonialiste » commémorent une tuerie qui n’existe que dans leur imagination saturée d’ethnomasochisme. Ce que l’africaniste Bernard Lugan nomme un « massacre  sans cadavre »   :

     
    Le journal quotidien de Tv-Libertés fait sa une sur cette même manipulation avec un entretien avec Bernard Lugan  :
     
     
    L’Ojim (Observatoire du journalisme) consacre une vidéo de 16 minutes à la personne du désinformateur tranquille et célébré André Marie Paul Mouchard alias Laurent Joffrin :
     
     
    Comment les médias s’y prennent-ils pour relayer une information concernant la décision du président Macron d’accueillir 10000 migrants supplémentaires ? Tout se passe comme si pouvoirs politiques et médiatiques avaient entériné le fait que les migrations seraient devenues la norme. Une prétendue norme jamais interrogée et surtout jamais soumise à la décision souveraine des autochtones qui en subissent sans trop broncher les conséquences désastreuses et toujours tues :
     
     
    Les souvenirs truculents de Michel Audiard sur la libération de Paris et la rage des tondeurs FFI de la vingt-cinquième heure, le plus souvent, mais couverts néanmoins de médailles, de galons et de brassards. Eux aussi auront connu leur extase warholien  : 
     
     
    Les souvenirs identiques de Jean Rochefort contés avec l’émotion propre à ce grand artiste sans la touche truculente de Michel Audiard mais avec une gravité qui interroge la névrose des masses vengeresses abandonnées à leur vil ressentiment. Sur tout cela, on lira avec profit les deux livres de Patrick Buisson « 1940-1945. Années érotiques » parus au Livre de Poche :
     
     
    Michel Marmin qui a brillamment illustré les grandes heures de la nouvelle droite publie aujourd’hui ses mémoires. Il y relate avec un talent non dénué d’ironie 50 années d’engagement intellectuel qui l’ont mené successivement de Valeurs Actuelles au Figaro et à Éléments pour y écrire sur le cinéma, l’art, la musique et la littérature :
     
     
    Les saines remarques de Mathieu Bock-Côté dans une émission d’Éric Brunet. Autant Bock-Côté est doté d'un panache communicatif autant on peut se dispenser du babil libéral-poujadiste de l’animateur : 
     
     
    Selon Pierre-André Taguieff il y aurait une continuité logique entre l’islam quiétiste (et laïco-compatible), l’islamisme ordinaire et l’islamisme criminel qui tous se fonde sur les mêmes textes canoniques et intangibles. En effet l’islam, s’il n’est contenu ni par la raison, ni par un cadre politique contraignant est par nature guerrier. L’intelligentsia occidentale est particulièrement pointée du doigt pour le déni qu’elle opère sans cesse du caractère religieux des massacres que takfiristes et islamistes violents exécutent partout dans le monde.
    Pierre-André Taguieff, « L’islamisme et nous : penser l’ennemi imprévu » CNRS édition 2017 :
     
     
    Ingrid Riocreux si elle dénonce n’adhère pas, mais pas du tout à la campagne d’hystérie collective qui enjoint à chacune (et à chacun) de balancer son porc (et d’acheter le dernier album de Bertrand Cantat, quand même). Cette mode tapageuse de corbeaux victimisés et héroïsés aux allures revanchardes nous vient évidemment d’Amérique comme tant de choses déplaisantes aux âmes bien nées. Le Délathon, comme le dit Elisabeth Lévy, ne passera assurément pas par elle :
     
     
    Dans un point de vue tout de décence et de délicatesse, Bérénice Levet revient sur l’affaire précédente en faisant assaut de citations tirées de notre patrimoine littéraire. Elle aussi résiste à l’injonction du pénal et proclame que l’émancipation ne peut passer par la délation :
     
     
    Bérénice Levet était l’invitée d’Elise Blaise dans son émission « La semaine Politique » à propos de la campagne de lynchage publique intitulée avec beaucoup d’élégance « Dénonce-ton-porc ». Cette curée qui risque de décrédibiliser les véritables victimes tout en bousculant la mixité sexuelle dont la France est le théâtre depuis de long siècles est aussi une manière, sans doute inconsciente, de condamner les hommes blancs hétérosexuels tout en faisant l’impasse sur ces trop nombreux représentants des cultures intrinsèquement machistes, elles, dont les heureux titulaires semblent protégés, chez nous, par les féministe les plus intransigeantes.
     
     
    Dans l’émission hebdomadaire d’Elisabeth Lévy sur RCJ, Alain Finkielkraut s’en prend résolument à la campagne « balance ton porc ». Ces milliers de dénonciations anonymes vont-elles remplacer la justice sensée rendre des jugements fondés sur la preuve ? Elle traduit aussi une extension du domaine du harcèlement comparable à celle de l’extension du domaine du racisme. Tant qu’il y aura des hommes, dit-il, il y aura des tordus sur la terre mais la croisade puritaine ainsi engagée ne risque-t-elle pas de nous priver de la sublime mixité homme-femme qui faisait le charme de la France d’autrefois ? Le fond de l’affaire consiste bien comme il le montre à privilégier la philosophie libérale du contrat sur les rapports tacites et troubles entre les sexes jusqu’à nous contraindre à devenir collectivement une province de l’Amérique néo-puritaine, raisonnement déjà exprimé par Régis Debray :
     
     
    Comme Sarkozy avant 2007, Laurent Wauquiez, dans un entretien donné à l'hebdomadaire Le Point (19 octobre 2017), s’inspire très nettement des intellectuels conservateurs et identitaires dont il reprend dans son entretien des citations in extenso. 
    Le problème n’est pas tant de savoir ce qu’il dit aujourd’hui que de connaitre la façon dont il se comportera une fois parvenu à la tête de ce qu’il reste des Républicains. Sa volonté de réunir 
    la droite et le centre est à elle seule tout un programme. On a en effet besoin de voix de droite pour faire élire des candidats centristes qui sont le plus souvent attirés dans la besace social-démocrate.,L’expérience Sarkozy est révélatrice à cet égard et chat échaudé craint l’eau froide.
     
    Le pied nickelé Logan Alexandre Nisim fait trembler la République. Affirmatif ! Et il est défendu de rire de cette fable rocambolesque qui met en scène un apprenti cagoulard de 21 ans, maigrichon et timide, et sa phalange de cornichons recrutés sur le défouloir de Facebook (sans doute pour échapper aux investigations policières) qui se sont montés le bourrichon afin de nourrir leur fantasme de guerre civile et, effet pervers, de satisfaire la paranoïa du  camp du Bien. Celui-ci pourra dauber sur les « réseaux de l’ultra-droite » sans se priver des amalgames convenus qu’il s’interdit quand il s’agit d’attentats islamistes, bien réels ceux-là.  Alexandre Nisim Logan est-il un « déséquilibré »? C’est la question que personne ne pose et que pourtant les médias de propagande n’hésitent jamais à mettre sur le tapis quand il s’agit d’égorgeurs de « la religion de paix et de tolérance ». De cette histoire totalement bidon qui relève du bobard et empeste la machination barbouzarde le magazine L’Incorrect a dit à sa manière (après Le Monde du19 octobre) tout ce qu’il faut penser :   
     
    Jean-Yves Le Gallou traite précisément de ce sujet en ouverture d’I-média, son émission hebdomadaire de Tv-Libertés :
     
     
    Jean-Yves Le Gallou organise également avec la Fondation Polémia le troisième Forum de la Dissidence à Paris le 18 novembre. Un Plateau de choix pour cette démonstration qui promet de faire date. On y pulvérisera le politiquement correct, expression de la victoire du gauchisme libéral-libertaire qui a posé sur le pays un couvercle de plomb interdisant toute manifestation de la démocratie. Mot d’ordre : baisser les bras serait trahir; résister c’est combattre : 
     
     
    Kafka disait qu’il fallait lire des romans pour briser la mer gelée en nous. On ne lit pas pour se divertir. Milan Kundéra définit l’humour comme l’éclair divin qui découvre le monde dans son ambigüité morale et l’homme dans sa profonde incompétence à juger les autres. L’humour est l’ivresse de la relativité des choses humaines, le plaisir étrange issu de la certitude qu’il n’y a pas de certitude. Le roman est la sagesse de l’incertitude dit-il dans « L’art du roman ». Il y a de tout cela dans les deux romanciers invités d’Alain Finkielkraut lors de son émission Répliques du 21/10/2017. Ces deux hommes qui parlent de la littérature avec passion sont le nostalgique heureux Benoît Duteurtre auteur de « Pourquoi je préfère rester chez moi » (Fayard) et Patrice Jean auteur de « L’homme surnuméraire » (Rue Fromentin Édition) qui suggère, entre mille autres choses, que l’être féminin ne s’est émancipé de la tutelle patriarcale que pour tomber dans les rets du despotisme social. Pascal Eysseric écrivait dans le dernier numéro d’Éléments qu’il était la révélation de la rentrée :
     
     
    • Dans un entretien donné au Figaro (21 octobre 2017), Marcel Gauchet reconnaissant que « l’enseignement scolaire de l’histoire n’imprime plus » déplore que nous soyons passé du roman national à la fable multiculturaliste, troquant une fiction pour une autre et met en garde contre « les dérives d’une histoire pénitentielle et moralisante ». Ces deux conceptions du passé étant hémiplégiques, le problème essentiel que doit affronter l’histoire est « l’ethnocentrisme du présent » et son lot d’anachronisme qui a pour but de mettre le passé à la disposition d'un présent susceptible d’en remodeler à volonté les arcanes, idée qui selon lui est l’essence même du totalitarisme.
     

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  • Nation et souveraineté...

    Le numéro 46 de la revue Krisis, dirigée par Alain de Benoist, avec pour rédacteur en chef Thibaut Isabel, vient de paraître. Cette nouvelle livraison est consacrée à la nation et à la souveraineté.

    Vous pouvez commander ce nouveau numéro sur le site de la revue Krisis ou sur le site de la revue Eléments.

    Bonne lecture !

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    " Nous vivons à l’ère de la mondialisation. Les flux de communication n’ont jamais été aussi intenses. Nous échangeons sur les réseaux sociaux avec des Américains, des Brésiliens ou des Chinois, alors que, dans le même temps, nous ignorons parfois jusqu’au nom de notre voisin de palier. Le monde moderne rétrécit la distance qui nous sépare du lointain, tout en nous éloignant paradoxalement de notre prochain, c’est-à-dire de celui qui se trouve au sens propre « juste à côté de nous ». La modernité engendre des bienfaits indéniables, sans lesquels nous ne pourrions plus vivre : nous sommes heureux de voyager, de découvrir d’autres contrées avec une facilité inédite dans l’histoire. Mais la mondialisation implique un brouillage des repères. Tout évolue à un rythme frénétique. Autrefois, les hommes vivaient dans le même monde, de la première à la dernière heure de leur vie. Or, depuis un demi-siècle, notre paysage a été considérablement dépaysé. Nous sommes confrontés à des produits matériels et culturels venus des quatre coins du globe, comme les plats que nous mangeons, les films que nous regardons ou les vêtements que nous portons. Et nous voyons surgir à chaque décennie une véritable révolution technologique qui bouleverse la société : l’automobile, la télévision, le téléphone portable, l’Internet. Face à des changements aussi rapides, l’ici et l’ailleurs n’ont plus guère de signification. Les gens finissent par se demander qui ils sont, et d’où ils viennent. Cette situation explique la résurgence de l’idée nationale dans le discours politique. Devant l’infini de l’horizon, on cherche à renouer des racines. Reste à savoir sous quelle forme, et par quels moyens. "


    Au sommaire de Krisis n°46

    Éditorial

    Entretien avec Pierre Manent / Le sentiment national dans un monde en crise.

    Charles Taylor / Démocratie, nationalisme et exclusion.

    Thibault Isabel / Individualisme, nationalisme et identité à l’ère du village global.

    Entretien avec Dominique Schnapper / La république face aux problèmes d’intégration.

    Pierre-André Taguieff / Sous le « populisme » : le nationalisme.

    Entretien avec Pierre-André Taguieff / La révolte contre les élites ou la nouvelle vague populiste.

    Guy Hermet / Les voisinages incertains du populisme.

    Frédéric Dufoing / La doctrine de l’État fédéral et le déficit démocratique européen.

    Denis Collin / Faut-il enterrer l’État-nation ?

    Otto Bauer / Document : Le concept de nation (1907).

    David L’Épée / Nation et résistance aux empires : le cas helvétique.

    Louis Narot / Charles Maurras et le nationalisme intégral.

    Les auteurs du numéro

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  • Céline, la race, le Juif...

    En 1999, dans L'antisémitisme de plume (Berg international, 1999), ouvrage dirigé par Pierre-André Taguieff, Annick Duraffour livrait une étude de cinquante pages intitulée « Céline, un antijuif fanatique ». Presque vingt ans plus tard, le même duo revient, sans doute pour ceux qui n'auraient pas bien compris, avec Céline, la race, le Juif, un livre de plus de mille pages, publié aux éditions Fayard... Bref, c'est un peu Tout ce que vous vouliez savoir sur l'antisémitisme de Céline sans jamais oser le demander ! Un pavé indubitablement réservé aux fous de Céline ainsi qu'à à ses détracteurs les plus fanatiques - mille pages sur un auteur que l'on vomit, ce n'est pas rien -... et sans doute également aux antisémites laborieux et un brin pervers !...

     

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    " On croit connaître Céline. On connaît les bribes d’une légende pieusement transmise qui se défait pour se recomposer, ainsi que les portraits arrangés au fil des biographies publiées.
    La recherche de la vérité plutôt que les ruses de la disculpation conduit à ce portrait sans complaisance, qui examine les moments cruciaux d’un itinéraire qu’on ne peut réduire à une carrière littéraire, sous peine de ne plus comprendre vraiment l’écrivain. Car celui-ci a cherché à agir sur son époque.
    En 1937, ennemi du Front populaire et partisan d’une « alliance avec Hitler », Céline choisit de devenir un écrivain antijuif. Il s’engouffre opportunément dans la vague antisémite, bataillant sans relâche contre le « péril rouge » et le « péril juif ». Pour confectionner ses pamphlets, il puise dans la propagande nazie diffusée par diverses officines, dont le Welt-Dienst. Il met en musique les idées et les slogans. Pendant l’Occupation, il fait figure de nouveau « prophète », de « pape de l’antisémitisme ».
    Cette vérité historique heurte frontalement la légende de l’écrivain, celle de l’« écriture seule ».
    Le cas de Céline est-il comparable à celui des autres intellectuels du collaborationnisme ? Jusqu’à quel point adhère-t-il à la vision hitlérienne ? Jusqu’où est-il allé ? Que savait-il vraiment sous l’Occupation ? Que peut-on reprocher à Céline, des mots seulement, ou aussi des actes ?
    Avec Céline, c’est tout un imaginaire raciste, antisémite et complotiste qui se livre à l’observation. Se montre ici le fonctionnement d’un esprit raidi dans un réseau de préjugés et de convictions inébranlables, qui force à poser autrement la question du scandale-Céline : comment cet homme a-t-il pu écrire Voyage au bout de la nuit ?
    Ce livre est une somme, le livre de référence que l’on attendait sur le cas Céline. Il croise la lecture des textes avec l’histoire intellectuelle et politique. Une étude critique, rompant avec les habituelles approches, plus ou moins apologétiques. L’érudition y est mise au service de la volonté de clarifier et de comprendre. Pour une vision « décapée » de l’écrivain engagé, par-delà les clichés. "

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  • Le progrès en question ?...

    Le numéro 45 de la revue Krisis, dirigée par Alain de Benoist, avec pour rédacteur en chef Thibaut Isabel, vient de paraître. Cette nouvelle livraison est consacrée au progrès.

    Le travail accompli par l'équipe de rédaction sur la présentation, le contenu et le rythme de publication de la revue est remarquable !

    Vous pouvez (devez !) commander ce nouveau numéro sur le site de la revue Krisis ou sur le site de la revue Eléments.

    Bonne lecture !

     

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    " Notre époque est orpheline du progrès. Jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, la plupart des gens étaient convaincus que l’avenir ouvrirait les portes d’un véritable paradis sur terre. C’était l’ère des grandes utopies. Aujourd’hui, nous avons perdu notre innocence: quel roman, quel film oserait encore dépeindre un XXIIe siècle radieux? La science-fiction contemporaine a abandonné les vieilles utopies technoscientifiques au profit d’une vision inquiète de demain. Les menaces qui nous guettent sont en effet innombrables: crise écologique et climatique, crise financière, crise démographique, crise culturelle, crise terroriste, etc. Mais si notre avenir s’est assombri, nous restons collectivement obnubilés par la croissance des biens de consommation. C’est ce qui nous pousse à plébisciter les téléphones portables et autres tablettes tactiles, avant peut-être d’accepter le développement d’un transhumanisme de masse qui fera de nous des «hommes augmentés». Pour sortir de l’impasse, nous devons de toute urgence réfléchir au sens véritable du progrès humain. "
     
    Au sommaire de Krisis 45

    Pierre-André Taguieff / L’idée de progrès, la «religion du Progrès» et au-delà. Esquisse d’une généalogie.

    Jean-François Gautier / Non-sens et signification dans l’Histoire.

    Patrick Tacussel / Liturgies du progrès.

    Nicolas Rousseau / Narcisse ou les illusions du progrès. La critique sociale de Christopher Lasch.

    Débat entre Frédéric Dufoing et Thibault Isabel / Faut-il avoir peur du transhumanisme?

    Frédéric Dufoing / Le transhumanisme comme biopouvoir.

    Matthieu Giroux / Le mythe prométhéen du surhomme.

    Alain Gras / La dimension technologique de l’illusion progressiste.

    Boris Vian / Poésie : La complainte du progrès (1955).

    Thibault Isabel / Qu’est-ce qu’un écologisme païen?

    Falk Van Gaver / Croissez et multipliez? Le problème de la démographie à l’ère industrielle.

    Entretien avec Ronald Wright / Croissance et déclin des civilisations.

    Ronald Wright / Témoignage : Les ruines de la civilisation maya. Un avertissement pour les peuples modernes?

    Bernard Charbonneau / Document : La bombe atomique (1945).

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